Préparer l'écrit et l'oral des concours de journalisme (CELSA, IJBA, CUEJ...)

Sup Admission organise régulièrement et par visioconférence des réunions d’information qui vous permettent de tout savoir sur le métier de journaliste et la préparation aux concours d’entrée dans les écoles de Journalisme.
Pour participer à l’une d’elles, faites-le nous savoir par mail ou par téléphone, nous vous indiquerons la marche à suivre pour rejoindre la Web conférence.
À bientôt !

Les épreuves des concours de Journaliste

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Dossier d'inscription

Se préparer aux concours de journalisme (Toulouse, Paris, Lyon, Bordeaux) — Se préparer aux concours de journalisme sur Toulouse, Paris, Lyon, Bordeaux

Les épreuves des concours d’entrée des EDJ (Écoles De Journalisme) sont particuliers et conçus pour déceler la « fibre professionnelle » chez les candidats. Celle-ci se caractérise par : la personnalité, la connaissance du métier, le souci d’objectivité, ainsi qu’une attitude et un style journalistique.

Les exigences des épreuves demandent une grande ouverture d’esprit et une forte implication dans une préparation portant sur l’actualité nationale et internationale, dans les domaines politique, économique, social et culturel.
Mais cette préparation ne doit pas occulter les matières méthodologiques : la note de synthèse ou l’entretien avec le jury sont des épreuves tout aussi déterminantes.

Venez nous rencontrer à Toulouse, Bordeaux, Lyon et Paris à l'occasion de nos journées Journées Portes Ouvertes.

Les modalités pour concourir

Les conditions pour concourir

Intégrer une formation de journaliste d’un des établissements reconnus par la profession exige bien souvent un titre ou diplôme de niveau Bac + 3 minimum. Nous vous présentons dans cette rubrique les écoles de journalisme ayant « pignon sur rue » et leurs conditions d’accès.

CELSA Paris

Accès au concours : la formation CELSA, mention Journalisme, est accessible sur concours à Bac +3 (180 crédits ECTS).
Nombre de places : environ 30 admis sur concours
Dossier : inscription début janvier à fin février
Épreuves écrites d’admissibilité (mi-mars) :

Dossier de dépêches (coeff. 3, 3 heures)
Epreuve de créativité (coeff. 3, 1 heure 30)
Culture générale et connaissance de l’actualité (coeff. 2, 1 heure 30)
Anglais (coeff. 2, 1 heure 30)

Épreuves orales d’admission (mi-mai) :

Examen oral d’anglais (coeff. 2)
Entretien avec un jury (coeff. 8)

CFJ Paris

Accès au concours : la formation du Centre de Formation des Journalistes est accessible sur concours à Bac +3 (180 crédits ECTS).
Nombre de places : environ 50 admis sur concours
Admissibilité : sur dossier
Admission : oraux étalés sur 2 journées entre la fin mai et la fin juin

CUEJ Strasbourg

Accès au concours : la formation du Centre Universitaire d’Enseignement du Journalisme, est accessible sur concours à Bac +3 (180 crédits ECTS).
Nombre de places : environ 45 admis sur concours
Épreuves écrites d’admissibilité (2ème quinzaine d’avril)

Article sur un thème de société (3 heures)
Connaissance de l’actualité (2 heures)
Observation/Reportage (2 heures)

Épreuves orales d’admission (1ère quinzaine de juin)

EDC Cannes

Accès au concours : la formation « DUT de journalisme » de l’Ecole de Journalisme de Cannes (IUT Nice Côte d’Azur) est accessible sur concours au Bac toutes séries.
Nombre de places : environ 30 admis sur concours
Admissibilité : sur dossier
Épreuves d’admission : QCM d’actualité, QCM d’anglais, QCM d’orthographe, grammaire et dissertation, et entretien de motivation

EJDG Grenoble

Accès au concours : la formation « DUT de journalisme » de l’École de Journalisme de Grenoble est accessible sur concours à Bac +3 (180 crédits ECTS).
Nombre de places : environ 30 admis sur concours
Épreuves écrites d’admissibilité

Synthèse de documents (coeff. 4, 3 heures)
Test d’actualité (coeff. 2, 1 heure)
Épreuve d’iconographie et de rédaction (coeff. 2, 1 heure)

Épreuves orales d’admission (20 min) : oral de motivation + mise en situation professionnelle + une question posée en anglais

EJCAM Aix-Marseille

Accès au concours : la formation de l’École de Journalisme et de Communication d’Aix-Marseille est accessible sur concours à Bac +3 (180 crédits ECTS).
Nombre de places : environ 20 admis sur concours
Épreuves écrites d’admissibilité

Analyse de l’actualité et anglais (coeff. 8, 1 heure 30)
Dictée (coeff. 6, 30 minutes)
Dossier de synthèse (coeff. 8, 2 heures)
Editorial (coeff. 8, 1 heure)

Épreuve orale d’admission : entretien de motivation à l’occasion duquel peut être testé la connaissance de l’actualité

Ecole de journalisme de Sciences Po Paris

Accès au concours : la formation « master de journalisme » de l’École de Journalisme de Sciences Po Paris est accessible sur concours à Bac +3 (180 crédits ECTS).
Nombre de places : environ 65 admis sur concours
Admissibilité : sur dossier (depôt en janvier)
Épreuve orale d’admission (25 min) : entretien oral de motivation et de connaissances de l’actualité

EJT Toulouse

Accès au concours : la formation de l’École de Journalisme de Toulouse est accessible sur concours à Bac +2 (120 crédits ECTS) ou d’un Bac avec expérience professionnelle (CDI de 2 ans).
Nombre de places : environ 25 admis sur concours
Épreuves sur plusieurs jours (fin mai) :

Rédaction d’un article de trois à quatre feuillets sur une question de société en lien avec les médias (trois sujets au choix) (2 heures 30)
Épreuve de légendage de 20 photographies d’actualité (45 min)
Correction orthographique, syntaxique et grammaticale de documents divers (1 heure 30)
Questionnaire d’actualité (100 questions en 45 min)
Questionnaire de culture générale (100 questions en 45 min)
Reportage dans la ville de Toulouse sur un thème imposé (48 heures maximum)
Épreuve orale de langue (anglais ou espagnol ou allemand) de niveau bac+2 (entretien de 15 min avec préparation de 15 min)
Entretien de motivation avec un jury composé d’universitaires et de journalistes (15 min)

EPJT Tours

Accès au concours : la formation « master de journalisme » de l’École Publique de Journalisme de Tours est accessible sur concours à Bac +3 (180 crédits ECTS).
Nombre de places : environ 35 admis sur concours
Admissibilité 1 : dossier (en mars)
Admissibilité 2 (fin avril) :

Écriture d’un article pour la presse généraliste à partir de documents ayant trait à une thématique scientifique (épreuve de 2 heures)
QCM de culture générale et de connaissance de l’actualité (épreuve de 45 minutes)
Épreuve d’anglais de compréhension de texte et d’écriture (épreuve de 2 heures)

Admission (début juin) : entretien

ESJ Lille

Accès au concours : la formation de l’École Supérieure de Journalisme de Lille est accessible sur concours à Bac +3 (180 crédits ECTS).
Nombre de places : environ 60 admis sur concours
Épreuves écrites d’admissibilité début mai) :

Libre propos (durée 1 heure 30, coeff. 2)
Actualité et compréhension du monde contemporain (durée 2 heures, coeff. 4)
Question d’actualité thématisée (durée 1/2 heure, coeff. 1)
Visionnage (durée 1 heure 30, coeff. 2)
Français (durée 30 1/2 heure, coeff. 1)

Épreuves orales d’admission :

Projet professionnel (pas de préparation, 20 à 30 min à l’oral – coeff. 3)
Démarche de reportage (15 mn de préparation, 20 min à l’oral – coeff. 1)
Anglais (15 min de préparation et 15 min d’entretien – coeff. 1)

IFP Paris

Accès au concours : la formation de l’Institut Français de Presse est accessible sur concours à Bac +3 (180 crédits ECTS).
Nombre de places : environ 25 admis sur concours
Épreuves d’admissibilité :

Sélection sur dossier (dépôt entre mi-janvier et début mars) : résultats scolaires et universitaires antérieurs ; une (ou plusieurs) attestations de stage en journalisme.

Épreuves d’admission :

Première série d’épreuves (mi-mai) : une épreuve de réflexion sur les médias (avec bibliographie recommandée) ; une épreuve mêlant questions d’actualité et de culture générale. Les candidats qui ont obtenu 10/20 aux épreuves écrites sont déclarés admissibles et convoqués à une deuxième série d’épreuves.
Deuxième série d’épreuves (fin juin) : un reportage (chaque candidat dispose de 6 heures pour traiter un sujet) ; une épreuve d’anglais ; une épreuve pratique optionnelle de sourcing ; un entretien avec un jury composé d’un professeur de l’IFP et d’un journaliste professionnel.

IJBA Bordeaux

Accès au concours : la formation de l’Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine est accessible sur concours à Bac +3 (180 crédits ECTS).
Nombre de places : environ 35 admis sur concours
Admissibilité 1 : dossier (en mars)
Épreuves écrites d’admissibilité (fin mai) :

Epreuve de langue française (20 points)
Questionnaire d’actualité et de culture générale (20 points)
Résumé critique de film (20 points)
Projet d’enquête destiné à évaluer la connaissance des sources d’information et la capacité à mettre en œuvre une démarche journalistique (30 points)

Épreuve orale d’admission (fin juin, 30 minutes) :

Entretien oral
Entretien autour de l’actualité
Expérience professionnelle, motivation et projet
Sujet libre
Commentaire sur une production journalistique (photo, article de presse, dessin, page web…) écrite du candidat

IPJ Paris

Accès au concours : la formation de l’Institut Pratique du Journalisme de l’Université Paris-Dauphine est accessible sur concours à Bac +3 (180 crédits ECTS).
Nombre de places : environ 35 admis sur concours
Épreuves d’admissibilité

Culture générale (coeff.1,5, 45 min)
Maîtrise de la langue française (coeff.2, 45 min)
Épreuve de réflexion logique (coeff.1,5, 1 heure)
Actualité (coeff.1,5, 45 min)
Rédaction d’un synopsis (coeff.3,5, 1 heure 30)

Épreuves d’admission

Entretien individuel sur le journalisme (coeff.3, 15 min)
Entretien individuel de personnalité (coeff.3, 15 min)
Entretien en langue étrangère (coeff.2, 15 min)
Épreuve rédactionnelle collective (coeff.1+1, 3 heures)

IUT Lannion

Accès au concours : la formation au DUT Option Journalisme est accessible sur concours au niveau Bac.
Nombre de places : environ 30 admis sur concours
Admissibilité : sur dossier (Parcoursup)
Épreuve d’admission : entretien de sélection (mai)

Les épreuves écrites des concours

Les épreuves d’actualité et de culture générale

Les épreuves d’actualité et de culture générale durent en moyenne deux heures et sont toujours à fort coefficient (au moins un tiers de la note globale).

Les questionnaires d’actualité :
L’objectif de l’épreuve est de tester votre intérêt pour l’information et l’actualité des six mois précédant le concours. Les questions, dont le nombre peut varier de 20 à 100 environ, portent sur des faits d’actualité régionale, nationale ou internationale, dans les domaines politique, économique, social, culturel et sportif.
Les questionnaires de culture générale :
Les questions de culture générale sont destinées à vérifier vos connaissances dans les domaines suivants : histoire contemporaine, institutions politiques, administratives, sociales et judiciaires de la France, géographie et géopolitique, économie, arts et littérature.
Les articles à rédiger :
Sur un thème d’actualité, il s’agit d’écrire une réponse développée. Une longueur maximale est souvent imposée. L’examinateur teste à travers cette épreuve la capacité du candidat à construire une réflexion journalistique courte, riche de faits précis, de dates, de lieux, de noms de personnes, et soigneusement rédigée, dans un style fluide et correct autour d’une question donnée.

La note de synthèse

Il s’agit de rédiger une synthèse « journalistique » sur un sujet déterminé, à partir d’articles de journaux (quotidiens, magasines ou presse spécialisée) de manière claire et efficace.

La note de synthèse est l’une des épreuves d’admissibilité les plus importantes. Elle est souvent dotée d’un fort coefficient et ne requiert aucune connaissance préalable sur le sujet à traiter. En revanche, c’est la technique de synthèse qu’il faut parfaitement maîtriser : elle fait appel à des qualités d’analyse, de raisonnement, de synthèse et d’expression, ainsi qu’à l’intérêt pour l’actualité.
La note de synthèse permet au correcteur d’apprécier : – l’aptitude du candidat à saisir et restituer la pensée d’autrui, sans la déformer – sa capacité à analyser rapidement une masse documentaire importante – son niveau de langue, son expression écrite et ses efforts de style.

L’épreuve de Français

Le bon usage de la langue est plus qu’essentiel pour un journaliste. Il s’agit donc d’évaluer vos capacités à manier le français, tout en vérifiant que vous maîtrisez les grandes règles d’orthographe et de grammaire. La durée des épreuves de français et leur coefficient varient selon les écoles.

Au programme de ces épreuves : – Relecture de copie et fautes de langue – grammaire – syntaxe – conjugaison – et rédaction.

L’écrit de langue vivante

Presque toutes les écoles de journalisme proposent des épreuves de langues. Ne les négligez pas. Un journaliste ne peut exercer son métier correctement s’il ne maîtrise pas au moins une langue étrangère.

L’épreuve d’anglais suppose une bonne maîtrise de la langue courante. Elle se présente la plupart du temps sous deux formes : un questionnaire à choix multiple et/ou un essai. Sont prises en compte la compétence linguistique du candidat, ses connaissances lexicales et syntaxiques ainsi que sa capacité à comprendre un texte écrit.

Les épreuves écrites spécifiques

Le dossier de dépêches du CELSA : un dossier d’une vingtaine de dépêches ayant trait à un sujet donné, est remis aux candidats qui doivent répondre de manière synthétique à plusieurs questions. Cette épreuve fait appel aux qualités d’analyse, de raisonnement, de synthèse et d’expression des candidats ainsi qu’à leur intérêt pour l’actualité.
Epreuve de créativité du CELSA : à partir de supports écrits ou audiovisuels, les étudiants devront rédiger un texte original et cohérent.
L’épreuve de résumé critique de film de l’IJBA : destiné à apprécier les qualités d’expression et d’analyse des candidats.
Le projet d’enquête de l’IJBA : destiné à évaluer la connaissance des sources d’information et la capacité à mettre en œuvre une démarche cohérente.
L’épreuve d’observation/reportage du CUEJ : consiste à visionner une séquence (son et image) ou à observer une photographie, puis à en faire, par écrit, en un nombre de mots limité, une description précise de ce qu’elle évoque pour le candidat.

Les épreuves orales des concours

L’oral de motivation

Ces quelques minutes en tête-à-tête avec le jury sont primordiales. Vous avez peu de temps pour exprimer votre motivation et expliquer votre projet professionnel. Le jury cherche aussi à cerner la personnalité du candidat.

L’oral s’organise généralement en deux temps :
– quelques minutes où le jury, qui a votre curriculum vitae et votre dossier sous les yeux, vous interrogera sur votre parcours et vos éventuelles expériences professionnelles, votre vision du métier.
– quelques minutes pendant lesquelles le jury cherchera à percer votre personnalité, en vous posant des questions plus personnelles, sur vos passions, vos loisirs, vos lectures, votre caractère.

L’oral d’actualité

Cette épreuve est du même type que celle passée à l’écrit d’admissibilité. Cette fois, cependant, le candidat n’est plus devant sa feuille, mais face à un jury prêt à évaluer son suivi de l’actualité et à répondre à des questions sur des événements précis (quand cela est-il arrivé, les enjeux, les acteurs principaux, etc.). Dans certaines écoles, elle n’apparait pas comme une épreuve à part mais est incluse dans l’oral de motivation.

Dans tous les cas le candidat doit répondre à des questions du type :
– Parlez-moi du Japon – Quelle est la « une » de Libération aujourd’hui? – Quel acteur est mort ce matin? – Qui a remporté la coupe Davis la semaine dernière ?

L’oral de langue

Il n’est pas concevable aujourd’hui d’exercer le métier de journaliste sans maîtriser une, voire deux langues étrangères. En Anglais (obligatoire dans certaines écoles), Allemand ou Espagnol, le candidat doit avoir un niveau très correct. L’objectif pour le jury est de recruter des candidats capables de mener une interview dans la langue étrangère de leur choix, et de savoir rédiger correctement un essai sur un fait d’actualité.

L’exercice proposé dans certaines écoles s’apparente souvent à un oral de motivation dans la langue (imposée ou choisie par le candidat) : pourquoi êtes-vous là aujourd’hui ? Pourquoi avez-vous envie de devenir journaliste ? Parlez-moi de vos études, de vos éventuelles expériences professionnelles, de vos projets au sortir de l’école. L’entretien peut s’achever sur des questions plus personnelles, ou sur une question d’actualité. Attention ! Souvent, l’examinateur de langues est journaliste lui-même.
Au CELSA, l’épreuve d’admission d’anglais est différente. Les candidats écoutent l’enregistrement d’un texte d’actualité extrait de la presse anglo-saxonne et prennent des notes pendant l’écoute. Il s’agit ensuite de résumer le texte et de répondre en anglais aux questions d’un jury anglophone.

Tarifs